Sab 7 Mag 2011
Politique culturelle de la Région
«L’Australie, une chance pour La Réunion»
La Région aime l’Australie et le revendique. Lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 6 mai 2011, Jean-François Sita, vice-président en charge de la politique culturelle, entouré de managers et d’artistes réunionnais a défendu la politique «d’export culturel» de la collectivité. Politique qui a beaucoup privilégié l’Australie ces 6 derniers mois. «L’Australie est une chance pour La Réunion», affirme l’élu régional.
Réforme de la dépendance
Le Conseil général propose ses solutions
La réforme de la dépendance des personnes âgées fait l’objet d’un grand débat national. À l’heure où le vieillissement de la population est devenu une préoccupation majeure, le Conseil général de La Réunion propose des solutions alternatives aux mesures envisagées par l’Etat.
Informazione:
Les 25 millions d’australiens sont friands de culture. Ils sont 6 à 7 millions à voyager à l’étranger chaque année. C’est un pays proche de La Réunion, desservi directement par Air Austral. La preuve, des jeunes Réunionnais y sont installés. Ce sont les arguments développés par Jean-François Sita pour justifier la politique de la Région de privilégier les partenariats avec l’Australie.
«Nous assumons totalement notre choix», insiste le conseiller régional. L’élu a tenté de balayer toutes les critiques qui ont pu être faites sur les voyages organisés par la Région dans ce pays depuis 6 mois. Le premier voyage date de novembre 2010. Une délégation de plus de 140 personnes s’était envolée pour Adélaïde pour le French Festival, organisé du 12 au 14 novembre 2010 par l’Alliance Française d’Adélaïde. Son coût dépassait les 240 000 euros. Le second voyage date de mars 2011. Jean-François Sita et une délégation de 7 managers réunionnais s’étaient rendus à Melbourne, à Sydney et à Adélaïde pour «nouer des contacts avec le monde culturel australien». Coût du voyage, plus de 20 000 euros.
Des professionnels s’interrogeaient sur le choix d’Adelaïde. Cette ville n’est pas desservie directement, ni à partir de La Réunion, ni à partir de l’île Maurice. «Si Sidney est la capitale économique, c’est Adélaïde qui accueille l’un des plus gros festivals d’Australie», justifie Jean-François Sita. «Le débat sur ce choix n’a pas lieu d’être», explique-t-il. Selon certaines rumeurs, ce choix aurait été justifié par des «intérêts» que possèderait Jean-François Sita au pays des kangourous. «Faux», répond l’intéressé. «Je n’ai aucun intérêt là bas. Je n’ai pas attendu d’être élu pour fréquenter l’Australie. J’y vais pour défendre la culture réunionnaise», souligne-t-il.
L’autre interrogation portait sur les coûts. Un total de 270 000 euros pour les deux voyages précédemment cités. Des voyages durant lesquels la totalité des frais ont été assumés par la collectivité. «Une pratique inhabituelle», selon des professionnels du monde artistique. «C’est vrai. Jamais la Région n’est allée aussi loin dans l’accompagnement des artistes», précise Jean-François Sita. Lorsqu’on lui fait remarquer que la collectivité dépasse ses compétences en matière d’accompagnement, il rétorque: «on s’adapte aux besoins des artistes». A n’importe quel prix ? «Il y a un budget consacré à la culture et nous avons une politique ambitieuse pour l’export de la culture réunionnais», précise Jean-François Sita.
Les managers et artistes qui l’entourent acquiescent. «Les subventions aident à la notoriété», tient à signaler Nathalie Soler, manager de Christine Salem. Teddy Moutalica, manager, estime que «le but n’est pas de faire des tournées pour des associations culturelles réunionnaises. Nous voulons nous hisser au même niveau que les grands artistes et cela demande forcément un investissement conséquent». Nathalie Natiembé remarque d’ailleurs avoir décroché grâce à ce voyage une date au WOMAD Angleterre en juillet 2011.
Pour leur part, les managers d’artistes annoncent que «des contacts ont été noués». Mais, relativise Nathalie Soler, «il faudra multiplier les contacts avant d’obtenir des choses concrètes». Richard Riani et Charly Lesquelin, plasticiens, ont obtenu des dates d’exposition à Bali, en Malaise et en Hollande. Jean-François Sita annonce par ailleurs que des professionnels et des artistes australiens seront présents en les 8 et 9 prochains pour le premier marché des musiques de l’Océan Indien, subventionné par la Région à hauteur de 250 000 euros.
Outres les échanges culturels, Didier Robert, président de Région, espérait attirer davantage de touristes australiens à La Réunion. En 2009, ils avaient été 1 287 à entrer à La Réunion. Ce chiffre est en hausse depuis le voyage à Adélaïde, annonce le vice-président du conseil régional : «Je n’ai pas les chiffres mais la Maison du Volcan m’a affirmé qu’il y a de plus en plus d’Australiens qui viennent».
Dans les prochains mois, la Région compte organiser des événements culturels à Mélbourne à Brisbane et à Perth. Il précise aussi : «nous allons nous exporter vers d’autres destinations de la zone comme la Chine ou l’Inde. Nous préparons aussi pour 2012 un voyage vers l’Afrique du Sud où sera célébré l’année de la France», détaille Jean-François Sita. «C’est une nouvelle façon de faire de la politique», conclut-il.
Mounice Najafaly
SULLA BIENNALE DI SGARBI
Caro Politi,
si parla tanto della Biennale di Sgarbi, delle selezioni regionali, di quelle internazionali negli Istituti italiani di Cultura all’estero, dei 200 artisti invitati con un quadretto a Venezia, all’Arsenale. Lei ne sa qualcosa di più? E qual è la sua opinione?
Marco Serbelloni
A ME LA BIENNALE DI SGARBI MI PIACE
Caro Marco,
a me la Biennale di Sgarbi mi piace.
FRANÇOIS PINAULT OVVERO L’ELOGIO DEL DUBBIO
Caro Politi,
alcuni giorni fa sono stato all’inaugurazione della mostra della Fondazione Pinault a Punta della Dogana, “Elogio del dubbio”. Cosa pensa di questa invasione dal sapore un po’ colonialista di Pinault a Venezia e di questa sua collezione troppo paludata e senza particolari sorprese? Lei non ritiene che sarebbe più opportuno mostrare giovani artisti anziché la storia dell’arte, come Bruce Nauman, Donald Judd, Marcel Broodthaers, Chen Zen o Jeff Koons? Con questi nomi non le sembra che Pinault giochi sul velluto? Cordialmente.
Giordano Campitell
EVVIVA I RICCHI (ILLUMINATI)
Caro Giordano,
anche a me piacerebbe giocare sul velluto come il grande François Pinault.
MAURIZIO CATTELAN E IL CIRCO DELLE FALSITA
Caro Politi,
pur essendo stato tra i critici di Maurizio Cattelan, devo dargli atto di essere una persona intelligente, a suo modo onesta intellettualmente. La notizia di oggi della sua decisione di “non creare più pupazzi” e di ritirarsi dal sistema arte che lo ha arricchito materialmente, ma forse ingabbiato spiritualmente, gli fa onore. Per anni Cattelan ha fatto parte di quel sistema
dell’arte degradato. Un oligopolio di arricchiti, una sorta di lobby, con tanto di musei e
gallerie, che dettava i nuovi canoni di una presunta arte nuova che in realtà era solo un modo per fare affari. Ora Cattelan stesso ammette di non essere mai stato un artista, di non saper dipingere né scolpire di aver avuto solo qualche idea, non tutte per la verità nuove o uniche
come lui ancora oggi sostiene, ma certo trasgressive, qualcuna anche interessante concettualmente, ma che certo non giustifica i prezzi stratosferici delle finte aste americane. Insomma Cattelan, come Hirst e altri presunti geni osannati da critici e galleristi asserviti a
quel sistema, ha fatto grandi fortune adeguandosi al gioco dei nuovi palcoscenici creati da questi novelli e sottoacculturati mercanti. C’è da dire che Cattelan ha ironizzato e anche beffeggiato spesso quello stesso sistema di cui faceva parte e qui gli va riconosciuta una
onesta autoconsapevolezza, quella stessa che oggi lo porta a staccare la spina con il circo delle falsità.
Angelo Mazzoleni,
Informazione:
Le Conseil général de La Réunion a donné une conférence de presse ce vendredi 6 mai 2011 sur la réforme de la dépendance. Selon Jean-Claude Fidji, vice-président du Conseil général, “le vieillissement de la population est inéluctable”. À La Réunion, il augmente à un rythme quatre fois plus rapide qu’en métropole, et la perte d’autonomie intervient beaucoup plus tôt sur l’île. La dépendance des 50-59 ans à La Réunion équivaut à celle des 70-79 ans dans l’Hexagone, et les pathologies sont plus lourdes.
Parmi les pistes envisagées par le gouvernement français pour réformer la dépendance : le remplacement de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), en partie ou en totalité, par une assurance privée ; la mise en place du recours sur succession sur l’APA ; ou encore l’exclusion du périmètre de l’APA des personnes éligibles au GIR 4 (Groupe Iso-Ressources 4, catégorie dans laquelle sont classées les personnes âgées après évaluation du degré de perte d’autonomie par les équipes médicales).
“Ces mesures aboutiront à l’exclusion des milliers de personnes âgées. Elles n’auront pas accès à une prise en charge qui convient à leur dépendance”, explique Jean-Claude Fidji. “La prise en charge de la moitié des personnes âgées dépendantes sera retardée, amenant la dégradation de leur situation, et cela occasionnera des dépenses supplémentaires”, ajoute le vice-président du Conseil général.
Pour remédier à cette situation, le Conseil général souhaite proposer des solutions alternatives. Tout d’abord, “faire le choix de la prévention de la dépendance au lieu de la réduction de la prise en charge”, souligne Jacqueline Silotia, conseillère générale. “Il faut aussi créer un environnement favorable au maintien à domicile”, ajoute-t-elle.
Le Conseil général fait part de toute une plateforme de propositions : sécuriser l’environnement socio-médical, adapter l’habitat, diversifier les modes d’hébergement, renforcer l’accompagnement des aidants, augmenter la contribution de l’Etat au financement de l’APA…La plateforme de propositions sera soumise le vendredi 20 mai 2011 au Conseil constitutionnel.
Samia Omarjee
UN ARTISTA FRUSTRATO HA FINALMENTE SDOGANATO MAURIZIO CATTELAN. ERA ORA.
Caro Mazzoleni,
da tempo Maurizio Cattelan e noi tutti aspettavamo un tuo attestato di intelligenza nei suoi confronti.
Le LETTERE AL DIRETTORE, complete delle risposte, le potrete leggere sul nuovo Flash Art in edicola – ABBONATI ONLINE! CLICCA QUI
BEATRICE MERZ A RIVOLI O ALLA FONDAZIONE?
Gentile Politi,
[..]
Un amico curatore, di cui non voglio fare il nome, ha avuto a che fare con la Fondazione Merz, e mi ha detto, meravigliato, che tutte le decisioni vengono ancora prese da Beatrice Merz. La signora è anche condirettrice del Castello di Rivoli. Ricordo che lei stessa aveva dichiarato che non si sarebbe occupata della Fondazione una volta arrivata a Rivoli. A Torino si dice che a Rivoli la Merz abbia l’incarico di fare i tagli, alle pulizie, agli orari di apertura. Non le sembra troppo poco per guadagnare uno stipendio? Lei la conosce? Sa se è una storica dell’arte o una persona brillante? Come si diventa Beatrice Merz nel mondo dell’arte? I migliori saluti,
Chiara Bianchi
IL CASTELLO DI RIVOLI E LE ASSURDITÀ DELLA POLITICA PIEMONTESE
Ciao Chiara,
conosco ma non benissimo (lei a Torino, io a Milano) Beatrice Merz.
UN APPELLO PER ALBERTO FIZ
Caro Politi,
le scrivo a proposito della linea curatoriale di Alberto Fiz per il Museo MARCA e per il Parco Scolacium in Calabria. È da diversi anni che questi spazi si caratterizzano per la presenza di
artisti di fama internazionale, con installazioni di indubbio prestigio, ma spesso nate e pensate fuori dal contesto e senza il coinvolgimento di artisti locali.[…] Enzo Umbac
CARO ALBERTO (FIZ) IL SUD CHIEDE (GIUSTAMENTE) PIÙ ATTENZIONE
Caro Umbaca,
sono d’accordo con te. Un museo come il MARCA, vera cattedrale del desero nel sud
d’Italia, dovrebbe maggiormente tener conto delle realtà locali.
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