Gio 1 Ott 2009
Pater Noster qui es in caelis:
sanctificétur Nomen Tuum;
advéniat Regnum Tuum;
fiat volúntas Tua,
sicut in caelo, et in terra.
Panem nostrum
supersubstantiálem da nobis hódie;
et dimÃtte nobis débita nostra,
sicut et nos
dimÃttimus debitóribus nostris;
et ne nos indúcas in tentatiónem;
sed lÃbera nos a Malo.
Amen.
Faire de la politique ou vivre de la politique ?
Exclus durablement du pouvoir national en France, les partis de l’ex-gauche plurielle se sont repliés sur leurs bases locales et sur leurs réseaux d’élus, s’accommodant d’une situation qui leur assure de nombreux postes à répartir. Le Parti socialiste, le Parti communiste français et les Verts sont ainsi devenus des machines électorales, relativement performantes sur le plan municipal, départemental ou régional, dans lesquelles les intérêts de milliers de professionnels de la politique semblent désormais prédominer. Il semble loin le temps où la gauche combattait la notabilisation de ses élus. La lutte des places tend à se substituer à celle des classes, coupant les partis de gauche des revendications et du vécu quotidien des groupes sociaux qui les soutenaient traditionnellement (ouvriers, employés, enseignants). Et alors même que flexibilité et précarité frappent durement ces milieux et que la crise a fissuré les dogmes libéraux, ce sont les querelles de chefs et les savants calculs pour la composition des listes électorales qui dominent les débats.
Par Rémy Lefebvre
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.